• Croire à l'Europe et à la Russie.....

    Russie : l'épreuve de force

    Je l'avais dis dans un précédent billet (ici), d'une certaine manière, la crise avec la Géorgie est l'affrontement de deux "impérialismes", le russe et l'américain.

    Le tournant majeur, c'est qu'aujourd'hui, la Russie n'a peur de personne, ni du sabre de bois des Européens divisés, ni des menaces des États-Unis. Pour ceux qui en douteraient, cette crise montre que la politique internationale demeure avant tout un rapport de forces entre intérêts nationaux, où les beaux principes et les pieuses déclarations ne sont que pure posture.

    Je ne dis pas qu'il faut s'y résigner. Au contraire, c'est sur les principes que devrait se distinguer une politique étrangère de gauche. Mais sans se faire d'illusions. Sans se raconter d'histoire.

    Il est vrai que la reconnaissance du Kosovo a servi aux Russes de précédent et de prétexte pour la reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La "brillante" médiation de Nicolas Sarkozy, que j'ai eu tort de saluer, se révèle être en fait une capitulation aux conditions russes.

    Que faut-il faire ?

    Sûrement pas la guerre ni les prémices de la guerre. D'autant que s'il y avait un référendum, les populations de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie choisiraient sans nul doute l'indépendance ou le rattachement à la Russie.

    Discutons entre Européens des moyens de pression dont nous disposons vis-à-vis de la Russie. Une fois identifiée une politique commune, disons ensemble à la Russie que nous comprenons ses intérêts mais que la paix du monde ne peut être garantie que par la négociation et non par la force.


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