• La douce émancipation sexuelle des Françaises 


    Pour la première fois depuis 1992, une enquête de l'Inserm décortique les comportements sexuels des femmes.
     
    Quelle évolution dans les pratiques sexuelles des Françaises ces 15 dernières années ? L'Inserm publie mardi une enquête baptisée «Contexte de la sexualité en France» qui fait le point sur la question. Deux enquêtes avaient été menées, l'une en 1970 et 1992.


     
    Première évolution marquante, l'âge du premier rapport, qui rejoint celui des hommes : 17,6 ans en moyenne, contre 17,2 pour ces messieurs. En revanche, le nombre de partenaires différents reste plus élevé chez les hommes que chez les femmes : 11,6 contre 4,4. Mais le nombre de partenaires augmente chez ces dernières. Elles n'en déclaraient que 3,3 en moyenne en 1992. Il faut cependant préciser que les femmes, contrairement aux hommmes, préfèrent souvent ne pas évoquer leurs rencontres d'un soir.


     
    Autre évolution, la vie sexuelle après 50 ans chez les femmes en couple. Elle est plus active qu'en 1992, avec 7,3 rapports par mois en moyenne contre 5,3 voici 15 ans. Une évolution paradoxale puisque les hommes déclarent eux le même nombre de rapports mensuels : 7,3.


     
    L'homosexualité féminine est, sinon en hausse, du moins plus souvent avouée. 4% des femmes déclarent avoir eu des rapports sexuels avec une autre femme au cours de leur vie, une proportion proche de celle des hommes (4,1%). En 1992, elles n'étaient que 2,6% à déclarer avoir eu une telle relation.


     
    Le boom des sites de rencontre


     
    Les troubles de la sexualité restent plus fréquents chez les femmes. Elles sont 7,4% à avoir « souvent » des difficultés à atteindre l'orgasme, et 28,9% «parfois», contre seulement 2,5% des hommes.


     
    Du point de vue de la prévention, le préservatif reste la norme : 90% des 18-24 ans ont utilisé un préservatif au premier rapport. Le SIDA reste, il est vrai, présent : 13% des personnes interrogées connaissent une ou plusieurs personnes séropositives.


     
    Dernier point, la croissance des sites de rencontre. 9,6% des femmes et 13,1% des hommes de 18 à 69 ans se sont déjà connectés sur Internet. Un homme sur dix entre 20 et 24 ans a déjà eu des rapports sexuels avec une personne rencontrée sur Internet, contre 6% des femmes.



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  • CHUUUUUUUUUUTE !! Je regarde au loin, mon avenir arrive et je le prend en route, en chassant les mauvaises ondes du passé... Vite j'en profite aujourd'hui de balayer mon passé pour mettre en place mon bonheur et mes rêves et s'installer définitivement dans mes pensées, mes espoirs... La réalité doit être présente dans mon âme, le plus important c'est  que mon coeur puisse chasser le mal, faire place à la sérénité, et retrouver une nouvelle fois l'envie de se battre à nouveau pour des émotions plus fortes,  l'envie d'avancer de nouveau avec une personne que j'aime, oui je suis de nouveau amoureuse et je suis sûr que c'est lui qui partagera ma vie.

    Véronique G. U.


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  • Forces dans sa faiblesse

    "Doute t-on encore de notre origine ?"

    mercredi 9 mars 2005.

    Koinai : Pouvez-vous vous présenter ?
    Je m'appelle Sihem, j'ai 30 ans, je suis célibataire et laborantine.

    K : Pour vous, c'est quoi être une femme ?
    Comment ça ?! Doute t-on encore de notre origine ? Je suis un être humain.

    K : Qu'est-ce qui fait de vous une femme ?
    Mon physique, mes hormones, ma féminité et mon âme de femme.

    K : Comment vivez-vous le fait d'être une femme ?
    Très très bien, je suis fière d'être une femme. Il n y a rien qui me manque, c'est pour cette raison que je remercie Dieu pour m'avoir tout donné d'une femme.

    K : À quoi aspirez-vous ?
    Je souhaite trouver l'homme de ma vie, avoir des enfants et vivre le sentiment de maternité. D'abord, je suis croyante, je crois en Dieu et au destin. L'être humain a tendance à chercher et à choisir ce qui lui convient le mieux dans sa vie, malheureusement on n'a pas toujours ce qu'on veut.

    K : Quelle est la référence pour vous ?
    C'est ma mère. C'est un exemple pour moi d'abord, ensuite pour les autres, car c'est une femme exceptionnelle par son comportement et l'amour qu'elle porte à l'autre. C'est une bonne épouse, elle fait tout pour contenter son mari (mon père), nous éduquer et pour nous rendre heureux. Rien au monde ne compte plus que ses enfants et son mari. Sa douceur et sa bonté l'ont rendue adorable et admirable.

    K : Pour vous, la femme idéale, c'est quoi ?
    D'abord, il n'y a pas de femme idéale. La femme n'est pas une pensée ou une réflexion. C'est un être humain. Je préfère la question : "C'est quoi une belle femme ?" C'est celle qui est pourvue d'une grande intelligence émotionnelle.

    K : Manquez-vous de liberté ?
    Pas du tout. Cette question ne devrait pas se poser en ce moment, compte tenu des exigences de la vie actuelle. Même pour nous, Musulmans, la notion de liberté est caduque. Cependant, il reste toujours des hommes qui prêchent la soumission de la femme, contrairement à ce qui est dit dans la religion. Leurs propos portent atteinte à la religion musulmane.

    K : Qu'est-ce-qui vous fait peur ?
    Mon plus grand souci, c'est la violence. Quand on arrive à la violence, c'est très grave, c'est la rupture. On ne règle jamais les problèmes par la violence, surtout dans les couples.

    K : Quels regards portez-vous sur les autres ?
    Quand je vois qu'il y a des femmes qui oublient ce qu'elles sont réellement, je suis vraiment déçue. En aucun cas, on ne peut se comparer à d'autres sauf si on fait abstraction de ses origines et de sa culture. C'est pour cette raison qu'il y a beaucoup de divergences entre les couples de cultures différentes.

    K : Vous sentez-vous l'égale de l'homme ?
    Au niveau de la loi, oui, dans la pratique non.

    K : Quelles sont les différences ?
    La force de la femme est dans sa faiblesse, tandis que l'homme, sa force est dans son courage.

    K : Que voulez-vous dire ?
    Si Dieu nous a créés différents, ce n'est pas pour rien. La femme doit rester femme, sinon elle perd de son charme et de sa féminité. L'homme doit également jouer son rôle, sans toutefois dépasser les limites. Actuellement on est en train d'assister à une grande catastrophe naturelle, les décideurs sont en train de légaliser certaines choses contre nature et se croient au-dessus de Dieu. Cette façon de voir les choses est erronée.

    K : Pouvez-vous être plus explicite ?
    Je ne peux pas m'étaler plus sur ce sujet, car j'en aurais pour des heures. Je ne veux non plus être taxée d'antidémocrate ou autre.

    K : Q'attendez-vous de la vie ?
    J'attends surtout l'équilibre affectif et je souhaite remplir ma mission pour laquelle j'ai été créée.

    K : La vie en couple n'influe t-elle pas sur votre vie ?
    Si, la vie en couple influe surtout positivement, si on prend la vie du bon côté comme elle a été conçue depuis des millénaires.

    K : Pouvez-vous vivre indépendemment de votre culture ?
    Jamais. Ma culture fait partie de moi-même. C'est comme si vous me disiez : "Pouvez-vous vivre sans oxygène ?"

    K : Ne vous sentez-vous pas agressée ?
    Si, car je suis issue d'une culture différente. Je me sens surtout agressée par les médias. Notre culture ne nous permet pas de regarder n'importe quoi en famille, le but est de préserver le respect de l'autre.

    K : Pouvez-vous définir l'émancipation ?
    Pour moi, c'est savoir dire non aux tentations, préserver sa dignité et surtout, savoir faire le bon choix.

    Propos recueillis par Abdelhafid Siad, mars 2005


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  • L'ESCLAVE MÂLE : ANIMAL, VEGETAL OU MINERAL ?
    poèmes [ ]
    par Aline d'Arbrant, professeur  l'I.M.E.G.(1) de France

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    par Aline d\'Arbrant [Aline_d\'Arbrant]

    2004-09-08  |     |  Inscrit à la bibliotèque par adrian-gabriel mosoianu



    Les Femmes dominantes, propriétaires d'un ou plusieurs esclaves, ont souvent une vision trop sommaire de la psychologie des mâles qui les servent. Elles ont tendance (mais c'est une réaction très normale dès qu'on commence à prendre l'habitude de la soumission des mâles) à assimiler leur esclave à un objet, à un robot domestique dénué de sensations ou de psychologie. C'est une erreur. Certes, le soumis mâle a une psychologie très rudimentaire qui l'assimile plus à l'animal qu'à l'être humain. On l'éduque comme un âne avec la carotte et le bâton, on le dresse comme l'écuyère dresse son cheval de cirque, on le fait agir par réflexe conditionné comme les chiens de Pavlov... Ceci est parfaitement exact. Cependant son système de pensée mérite tout de même quelque analyse, aussi brève et succincte soit elle. Nous avons vu dans un autre article (2) que le soumis devait intérioriser les goûts et les idées de sa Maîtresse tout en tentant au maximum de se rapprocher d'elle par l'imagination permanente, et en temps réel, de ses sensations de Femme supérieure dont il ne peut avoir naturellement la moindre idée. Ce dépassement psycho-sensoriel auquel le soumis doit être astreint en permanence pour tendre vers l'idéal féminin, auquel il ne peut bien sûr pas prétendre, peut également être transcendé dans un progressif renoncement cognitif.

    Son état hybride, mi-humain mi-animal, est souvent inconfortable pour l'esclave. Son esprit toujours tendu vers les sensations inconnues et hors de son atteinte qu'éprouvent les Femmes supérieures, et sa Maîtresse en particulier, les travaux qu'il effectue quotidiennement pour elle et l'adoration qu'il lui voue en silence, l'aident sans doute à vivre son infériorité naturelle et son destin servile mais, hélas, ne peuvent suffire à lui faire oublier sa profonde inutilité générique. C'est pour cela que, souvent sous l'impulsion d'une Maîtresse un peu psychologue mais quelquefois par quelque pulsion personnelle, s'enclenche chez l'esclave un véritable processus de réification qui est très loin d'être dommageable, tant pour lui même que pour sa Maîtresse a fortiori.

    Il y a, nous semble-t-il, trois grandes étapes à cette intéressante "chosification" du mâle.

    La première est en quelque sorte "immobilière". Le soumis entre dans une maison ou un appartement auquel il va être rivé (au sens figuré, mais aussi souvent au sens propre). Il appartient à la demeure de sa Maîtresse autant qu'à elle-même. Son horizon de vie (laquelle est devenue par nature essentiellement domestique) est limité par ses murs et l'une des tâches principales qu'il doit accomplir est de veiller à la propreté et au rangement de tout ce qui est enfermé entre ses murs. Son identification première avec l'espace immobilier dans lequel il est placé, parfois auquel il est enchaîné définitivement (3), est un premier pas dans le processus de réification du soumis mâle.

    La seconde étape est "mobilière". Le mâle attaché à un lieu, et dont la fonction principale est de veiller à l'entretien de celui-ci et de ce qu'il contient, parfois à cause de la façon dont il est maltraité ou simplement ignoré par la population féminine qu'il doit servir ou, très souvent aussi, grâce à une conscience aiguë et intrinsque de son infériorité naturelle, sent obscurément qu'il est utilitairement et psychologiquement beaucoup plus proche des meubles de la maison que des Femmes, par trop supérieures à lui, qui y vivent régulièrement. D'ailleurs, il accepte très facilement (voire apprécie dès les premiers jours de son asservissement !) d'être utilisé longuement comme n'importe lequel des autres meubles de sa Maîtresse (4). Ces autres meubles, qui sont en définitive ses principaux compagnons, peuvent devenir aussi ses rivaux. Un bon soumis utilisé comme repose-pieds par une Femme aura à coeur de rester au moins aussi stable qu'un vulgaire tabouret de bois. Il serait vexé de se voir préférer son compagnon d'essence végétale ! A l'inverse, il se montrera fier de pouvoir, contrairement à son confrère portemanteau, s'avancer jusqu'à celle qui aura suspendu, par exemple, ses vêtements de pluie et son chapeau à ses bras tendus ou sur sa tête. Peu à peu, cette fonction mobilière du mâle doit prendre le pas sur toutes ses autres fonctions plus animales jusqu'à, par exemple, ne plus croire qu'il est un esclave en train de laver le linge de sa Maîtresse mais bel et bien un lave-linge perfectionné en cours d'utilisation par celle-ci ou une autre Femme sachant le faire fonctionner.

    Enfin, fétichisme aidant, l'esclave se met souvent à envier puis jalouser les vêtements ou les sous-vêtements de sa Maîtresse, surtout quand celle-ci lui interdit tout contact direct avec son corps divin de Femme. Pendant la lessive à la main d'un soutien-gorge ou d'une culotte, ou lors du repassage méticuleux d'une robe, le mâle soumis imaginera ce joli linge collé à la peau de sa Maîtresse, frôlant sans cesse son corps et ses formes, s'imprégnant de son parfum et de son odeur intime, tous plaisirs à lui interdits. Aussi appréciera-t-il d'autant plus le choix que la Femme peut faire de choisir un placard comme lieu de remisage de son esclave. Les étages supérieurs de ce placard étant réservés aux vêtements, sous-vêtements ou chaussures de sa Maîtresse, l'étage inférieur affecté au mâle pour ses périodes de repos ou quand sa présence est indésirable dans les pièces résidentielles des Femmes. Lentement mais inéluctablement, le sujet soumis s'objectivise et devient une chose utile. Le processus de réification est accompli.

    Objet "pensant", certes, mais objet tout de même, le mâle gagne à être très rapidement "chosifié" et assimilé au reste du trousseau de sa Maîtresse. Tout y gagne en clarté dans les rapports Femme/mâle (ou Maîtresse/esclave, ce qui revient au même). Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, dit la sagesse populaire. La Femme dominante aura a coeur de faire pénétrer cette maxime dans ce qui sert de cerveau à son esclave, tout en lui faisant bien comprendre qu'il est bel et bien devenu réellement une chose, sa chose, et qu'il doit rester définitivement à sa place de chose, pour laisser vivre les Femmes à leur place de Femmes.


    (1) Institut Mixte d'Education Gynarchiste.

    (2) Vivre la vie de sa Maîtresse, apprentissage et réussite de la vraie servitude masculine.

    (3) Dans le monde futur entirement gynarchisé que nous souhaitons, pourquoi ne pas donner le statut d'"immobilier"  certains esclaves mâles qui pourraient tre cédés, dans les transactions immobilires de particulire  particulire, en mme temps que le logement auquel il serait affecté et rivé, comme l'évier, la baignoire ou le trône des toilettes ? Cette mesure présenterait l'avantage d'avoir un esclave toujours parfaitement au courant de l'entretien nécessaire  toutes les parties du logement en cours de cession. Certains appartements pourraient mme prendre une certaine valeur immobilire grâce au mâle qui y serait fixé.

    (4) Tabouret, lampadaire, table, porte-manteau, etc., les possibilités mobilires d'un mâle sont innombrables...

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